Boris, ancien imprimeur, est aujourd’hui, il entame une reconversion vers l’électricité !
Boris, pour commencer, est-ce que tu peux te présenter ?
Je m’appelle Boris Courteau, j’ai 27 ans. Avant d’être dans l’électricité, je travaillais comme imprimeur. Après plusieurs années, j’ai ressenti le besoin de changer, d’aller vers quelque chose de plus technique et plus évolutif.
En 2021, j’ai donc décidé de me réorienter et j’ai rejoint l’AFPI pour reprendre des études dans un domaine totalement nouveau pour moi : l’électricité.
Comment s’est déroulé ton retour en formation ?
Ça a été un vrai changement de rythme. À l’AFPI, j’ai intégré un cursus complet pour apprendre toutes les bases :
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lecture de plans,
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normes et réglementations,
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câblage,
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sécurité,
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schémas,
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dimensionnement des circuits.
Au début, c’était intense, surtout la partie scientifique avec les calculs, la physique, l’électricité théorique. Mais petit à petit, tout s’emboîte. On comprend pourquoi telle section de câble, pourquoi telle protection, comment tout fonctionne ensemble.
Comment as-tu trouvé ton entreprise d’alternance ?
C’est un point important pour moi, parce que je n’étais pas du tout laissé seul. L’AFPI m’a vraiment aidé à trouver mon entreprise. Ils m’ont accompagné dans :
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la rédaction du CV,
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la préparation des entretiens,
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l’identification des entreprises qui recrutent dans la région,
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l’envoi de candidatures ciblées.
Ils m’ont même proposé des contacts directs avec des entreprises partenaires.
Je n’avais jamais cherché d’alternance auparavant, donc leur soutien a été déterminant.
Grâce à cet accompagnement, j’ai pu intégrer rapidement une structure où j’ai pu évoluer et prendre confiance sur le terrain.
Pour quelqu’un qui change de voie comme moi, c’est rassurant de savoir qu’on est guidé et qu’on ne fait pas les démarches seul.
Comment s’est passé ton arrivée dans l’entreprise ?
Très bien. Une fois en alternance, j’ai vraiment découvert le métier “en vrai”. J’ai participé à : des installations neuves, des rénovations, des diagnostics, du câblage de tableaux, de la recherche de défauts, des interventions chez des clients particuliers et professionnels.
C’est là qu’on comprend la réalité du métier, il faut s’adapter, réfléchir, être autonome, mais aussi poser beaucoup de questions. On apprend chaque jour.
J’ai aussi gagné en confiance, notamment dans les situations où il faut analyser une panne ou sécuriser une installation. Le terrain, c’est ce qui m’a fait grandir le plus.
Comment décrirais-tu l’électricité à quelqu’un qui n’y connaît pas grand-chose ?
C’est un domaine très technique et parfois assez complexe. Il y a beaucoup de calculs, de normes, de règles de sécurité. C’est un métier où on ne peut pas improviser : il faut comprendre ce qu’on fait.
Mais en même temps, c’est un travail très concret et très gratifiant. Tu vois immédiatement le résultat. Tu sais que ce que tu installes va servir directement à quelqu’un, et que ça doit être fiable et sécurisé.
Et aujourd’hui, comment vois-tu la suite pour toi ?
Je veux continuer à progresser. L’électricité, ce n’est pas un métier où on arrête d’apprendre.
Je m’intéresse :
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au diagnostic,
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à l’automatisme,
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aux systèmes plus complexes,
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et peut-être un jour à l’encadrement ou même à la formation.
Ce qui est sûr, c’est que je suis enfin dans un domaine où je me sens à ma place.
Un dernier mot pour ceux qui envisagent une reconversion comme la tienne ?
Je leur dirais que c’est possible, même si on part de zéro. Avec la motivation et un bon accompagnement comme celui de l’AFPI pour la formation et pour trouver une entreprise, on peut vraiment s’en sortir et se construire une nouvelle voie.