Afin de suivre une formation à l'AFPI, des dispositifs formation sont disponibles et peuvent être déployés.
(les informations fournies ci-dessous sont données à titre indicatif, consultez systématiquement l’organisme financeur dont vous dépendez pour connaître vos droits et les conditions de prise en charge en vigueur).
La promotion par alternance PRO-A
Mise en place en septembre 2018, la Promotion ou Reconversion par l’Alternance (Pro-A) est destinée aux salariés en activité afin de leur donner l’occasion de se former. Elle permet aux employeurs de répondre à leurs obligations de formation et d’adaptation de leurs salariés.
Ce dispositif peut être mobilisé en complément du plan de développement des compétences et favorise la co-construction de projets qualifiants entre l’employeur et le salarié.
Le Contrat de professionnalisation
Le Contrat de professionnalisation est un contrat de travail associant des périodes de formation et des périodes d’activités en entreprise. Il permet d’acquérir une qualification reconnue ou non (expérimentation à venir), selon un programme déterminé avec l'alternant.
Il favorise l’insertion professionnelle des jeunes, des demandeurs d’emploi et des personnes en situation de handicap. Renforcé par la loi Avenir professionnel de septembre 2018, il constitue une solution de recrutement pour votre entreprise qui présente de nombreux avantages.
Le Contrat d’apprentissage
Le Contrat d’apprentissage est un contrat de travail qui permet de favoriser l’acquisition de compétences théoriques et techniques chez un jeune par l’obtention d’un diplôme ou un titre à finalité professionnelle figurant au RNCP et accessible par la voie de l’apprentissage.
Le contrat se déroule sur le rythme de l’alternance. Selon un calendrier défini, le jeune exécute son contrat chez un employeur et se rend en Centre de Formation d’Apprentis pour suivre des cours théoriques et pratiques. Il acquiert ainsi l’ensemble des savoirs inscrits au référentiel de son diplôme
La Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POE)
La POE est une action de formation pour un demandeur d’emploi pressenti au recrutement. Elle lui permet d’acquérir les compétences requises nécessaires à la tenue du poste de travail pour lequel il y a une volonté de le recruter. A cette fin la POE se réalise en amont de la signature du contrat de travail.
L’objectif de la POE est ainsi de faciliter l’intégration d’un demandeur d’emploi dans une structure pour un emploi sur lequel est identifié un besoin de montée en compétences du candidat présélectionné.
Le bilan de compétences
Un bilan de compétences permet à son bénéficiaire d’élaborer un projet professionnel en faisant une analyse de ses compétences professionnelles et personnelles et en faisant un travail de réflexion sur ses motivations.
A partir de cette analyse, il est possible :
- D’organiser ses priorités professionnelles ;
- De mieux exploiter ses ressources personnelles ;
- De mettre en avant ses atouts lors de négociations relatives à ses choix de carrière.
Le CPF (Compte Personnel de Formation)
Depuis le 1er janvier 2015 le CPF succède au droit individuel à la formation mis en place en 2004 afin d’offrir la possibilité aux salariés d’avoir un capital formation leur permettant de sécuriser leur parcours professionnel et de se former tout au long de la vie.
À vocation universelle, le droit au CPF bénéfice à l’ensemble des actifs ainsi qu’aux personnes accueillies dans un établissement et service d’aide par le travail (ESAT) et peut être ouvert dès l’âge de 15 ans (pour les jeunes en contrat d’apprentissage). Véritable droit attaché à la personne et non au contrat, les droits inscrits sur le CPF demeurent acquis en cas de changement de situation professionnelle ou de perte d’emploi. Ces droits cessent lors du départ à la retraite excepté pour les droits inscrits acquis au titre du compte d’engagement citoyen (CEC).
Le compte personnel de formation est comptabilisé en euros depuis le 1er janvier 2019.
Il est mobilisé par la personne, qu'elle soit salariée, à la recherche d'un emploi, travailleur indépendant, membre d'une profession libérale ou d'une profession non salariée ou conjoint collaborateur, afin de suivre, à son initiative, une formation.
Le compte ne peut être mobilisé qu'avec l'accord exprès de son titulaire. Le refus du titulaire du compte de le mobiliser ne constitue pas une faute.
Le CPF de "transition professionnelle"
Le CPF de transition professionnelle est une modalité particulière d’utilisation du Compte Personnel de Formation (CPF) destinée à financer une action certifiante visant un changement de métier ou de profession.
Ce nouveau dispositif remplace le Congé Individuel de Formation (CIF) depuis le 1er janvier 2019 et est assuré par les Commissions Paritaires Interprofessionnelles Régionales (CPIR).
Le dispositif démissionnaire
Depuis le 1er novembre 2019, tous les salariés ayant au moins 5 ans d’activité salariée dans une ou plusieurs entreprises auront droit à l’assurance chômage quand ils démissionnent pour réaliser un projet de reconversion professionnelle.
La Validation des Acquis de l'Expérience (VAE)
La VAE permet d'obtenir, en totalité ou en partie, un diplôme, un titre ou un certificat de qualification professionnelle inscrit au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
Le candidat doit remplir un dossier dans lequel il décrit les activités principales qu’il exerce ou a exercées, leurs contextes d’exercice et les ressources mobilisées. L’évaluation de ce dossier est suivie d’un entretien avec le jury. Le jury décide de valider tout ou partie du diplôme visé. En cas de validation partielle, des préconisations sont faites au candidat en vue d'obtenir la totalité du diplôme.
L'action de formation conventionnée (AFC)
L'action de formation conventionnée s'adresse aux demandeurs d'emploi. Vous êtes plus particulièrement concerné si vous avez un faible niveau de qualification ou si vous avez un projet de reconversion professionnelle.
Le Contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) est destiné au salarié licencié pour motif économique. Ce dispositif a pour objectif de favoriser une reconversion du salarié. Des mesures d'accompagnement et une indemnité spécifique sont prévues pour le salarié licencié. L'employeur est tenu de le proposer au salarié. Celui-ci peut le refuser.